Sex Plays!, les projets
14 Dec 2017Notre premier théma de l'année s'est terminé le 1er décembre 2017. L'occasion de découvrir 5 projets travaillés d'arrache-pied pendant une semaine par les M2... Ce post vous donne un petit aperçu de la semaine et de ses résultats.
Les recherches ont pu commencer mardi après-midi après une dernière conférence technique en matinée. Beatriz Higón nous a parlé des process engagés dans son entreprise BS Atelier.
Mardi soir, toustes ont leurs axes de réflexion et sont prête/e/s à modéliser des premières propositions en terre et plastiline. Bea, quant à elle, teste la réaction du silicone avec divers matériaux pour le moule. La plastiline ne donne pas les résultats attendus, il faudra donc mouler avec la résine plasticrète ou du plâtre.
Mercredi, les premières maquettes émergent, et se posent des problèmes d'échelle, d'usage... Le silicone impose un tempo particulier, les étudiant/e/s savent que la phase de test est compressée et qu'il faut vite "sortir" des propositions. Tout le temps du workshop, Irina Pentecouteau et Cécile Laporte, du duo candiD et étudiantes en master MEEF, épaulent les étudiant/e/s... tout en se livrant à leurs propres tests.
Jeudi : le jour le plus difficile des workshops ! Les moules s'effritent, se cassent, certaines modèles ne donnent pas les résultats attendus... La journée s'étire et c'est le Mx. Subi (voir ci-dessous) qui retient finalement le groupe concerné (Léa, Mahelle et Caroline), Bea et Pia jusqu'à 22h pour une coulée épique !
Vendredi, les étudiant/e/s paufinent les pièces, impriment leurs documents de présentation, photographient les maquettes et préparent les oraux. Les présentations commencent à 16h, parfois avec émotion car la semaine a été intense. La journée s'achève par une soirée d'adieu à Bea à l'Autruche, organisée avec l'appui de La Loge.
Le workshop aura donné lieu à 5 projets :
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Pleasure in Disguise (Nolwenn & Alexis), un dispositif pour découvrir le plaisir grâce à l’envers de ses vêtements ; où l’occasion d’articuler silicone & textile, y compris sur des vêtements d’intérieur, qui se font kinky sans en avoir l’air.
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Tickle (Camille, Nina & Fanny), une série d’objets permettrant de générer des sensations inattendues avec les doigts, la langue… Ces pièces à chausser étaient techniquement intéressantes dans la mesure où elles ont travaillé le silicone dans ses aspects les plus fins, avec des procédés longs et des risques de déchirures du matériau.
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Plug To Plug (Antoine, Aurélien & Alexandre), deux plugs anaux qui questionnent la place du sexe anal dans les couples hétérosexuels. Dans la lignée des questionnements de la journée d’étude, il s’est agi de revisiter l’assignation de parties du corps à des symboliques passif/actif, masculin/féminin ;
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Mx. Subi (Léa, Caroline & Maëlle), un plateau discret qui cache un scénario BDSM inattendu. Intégré à l’habitat, cet élément est le lieu d’une complicité entre læ “dom” et son “sub”, et peut constituer une amorce pour le sexe.
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Fluid.e (Liz, Sarah & Laurie), une gamme d’objets pour découvrir des expériences sensuelles autrement que par la pénétration, en utilisant l’air, l’eau, le chaud, le froid…et une gamme d’objets adaptés exploitant le souffle ou la fraîcheur d’un glaçon.
Ce workshop s’achève et laisse place au workshop suivant, L’effondrement qui vient [2] qui se déroulera avec les m1 à Albi. Pour le prochain workshop de m2, rendez-vous en 2018 !